Entre le coût de mise en place d'une telle aberration et les bénéfices tirés grâce aux éventuelles diminutions des téléchargements, le ratio positif restera à démontrer. Et même si l'échéance de cette idiotie venait à me faire mentir, ce ne seront que les fainéants de la Sacem et autres vampires qui se gaveront un peu plus...
Inutile, à mes yeux, de crier au loup trop vite. Au pire, nous en reviendrons à l'ancienne : faire tourner les copies dans les cours de récréation, au bistrot ou ailleurs (les clés USB et autres disques durs externes nous permettront d'aller plus rapidement qu'à l'époque des cassettes audio/vidéo ou même du CD vierge). Au mieux : quelques habiles et rapides précautions seront à prendre pour passer entre les mailles du filet. Que ce soit par le biais de la virtualisation, l'utilisation d'un second ordinateur sur son réseau domestique ou autres détours magiques, leur mouchard finira par bien vite crever de faim.
Sans compter que leur bête noire, le déjà très célèbre peer 2 peer, ne représente qu'un minime poil pubien dans la soupe du manque à gagner de l'État. Les serveurs FTP par exemple, seront invisibles pour leurs logiciels espions bas de gamme, puisque les clients peuvent être utilisés pour des raisons aussi diverses que variées (et sans même y compter le piratage). Au jour d'aujourd'hui, la location d'un serveur distant, offrant un débit de transfert largement suffisant (et bien supérieur au peer 2 peer) pour alimenter une bonne vingtaine de personnes en simultané, ne revient pas très cher, ce serait trop bête de s'en priver. Si leur projet finit par tenir la route, nous risquons de voir fleurir tout un tas de petits réseaux privés... Surtout : il est utile de rappeler que le peer 2 peer ne sert pas qu'à piller les caisses de l'État. Certes, l'illégal à la majorité sur le trafic, mais avec cette loi, télécharger un fichier libre de droit (une distribution Linux, son voisin qui s'enregistre au piano, ...) est donc devenu également répréhensible (pour un projet de loi visant à aider la création... Bravo Christine, ne change rien. Pense malgré tout à porter une casquette pour aller au soleil, sinon ça te fait travailler du chapeau...).
En admettant toutefois que leurs menaces soient réellement mises à exécution, et bien les téléchargements s'arrêteront. Mais les pauvres n'en deviendront pas riches pour autant, et n'iront pas plus claquer leurs RMI dans des disques de mauvaise qualité hors de prix.
Pour en finir, notons que les personnes avides de downloads à outrance peuvent dormir tranquilles en préparant des réserves : D'après un député (Lionel Tardy, Haute-Savoie) interrogé lors d'un débat (disponible sur le site "Arrêt sur Images" pour les abonnés, sous le nom de : "Hadopi fait valser les lignes j@unes"), un délai d'un an est à prévoir pour la mise en place du bousin.
Je n'encourage bien évidemment personne au téléchargement. Je suis moi-même respectueux des lois et j'ai appris à baisser mon pantalon lorsqu'on me le demande, afin de me laisser introduire des inepties par palettes. Ce post était plus en démonstration d'une nouvelle connerie qu'autre chose. Simplement à titre informatif.
Bien à vous.
Inutile, à mes yeux, de crier au loup trop vite. Au pire, nous en reviendrons à l'ancienne : faire tourner les copies dans les cours de récréation, au bistrot ou ailleurs (les clés USB et autres disques durs externes nous permettront d'aller plus rapidement qu'à l'époque des cassettes audio/vidéo ou même du CD vierge). Au mieux : quelques habiles et rapides précautions seront à prendre pour passer entre les mailles du filet. Que ce soit par le biais de la virtualisation, l'utilisation d'un second ordinateur sur son réseau domestique ou autres détours magiques, leur mouchard finira par bien vite crever de faim.
Sans compter que leur bête noire, le déjà très célèbre peer 2 peer, ne représente qu'un minime poil pubien dans la soupe du manque à gagner de l'État. Les serveurs FTP par exemple, seront invisibles pour leurs logiciels espions bas de gamme, puisque les clients peuvent être utilisés pour des raisons aussi diverses que variées (et sans même y compter le piratage). Au jour d'aujourd'hui, la location d'un serveur distant, offrant un débit de transfert largement suffisant (et bien supérieur au peer 2 peer) pour alimenter une bonne vingtaine de personnes en simultané, ne revient pas très cher, ce serait trop bête de s'en priver. Si leur projet finit par tenir la route, nous risquons de voir fleurir tout un tas de petits réseaux privés... Surtout : il est utile de rappeler que le peer 2 peer ne sert pas qu'à piller les caisses de l'État. Certes, l'illégal à la majorité sur le trafic, mais avec cette loi, télécharger un fichier libre de droit (une distribution Linux, son voisin qui s'enregistre au piano, ...) est donc devenu également répréhensible (pour un projet de loi visant à aider la création... Bravo Christine, ne change rien. Pense malgré tout à porter une casquette pour aller au soleil, sinon ça te fait travailler du chapeau...).
En admettant toutefois que leurs menaces soient réellement mises à exécution, et bien les téléchargements s'arrêteront. Mais les pauvres n'en deviendront pas riches pour autant, et n'iront pas plus claquer leurs RMI dans des disques de mauvaise qualité hors de prix.
Pour en finir, notons que les personnes avides de downloads à outrance peuvent dormir tranquilles en préparant des réserves : D'après un député (Lionel Tardy, Haute-Savoie) interrogé lors d'un débat (disponible sur le site "Arrêt sur Images" pour les abonnés, sous le nom de : "Hadopi fait valser les lignes j@unes"), un délai d'un an est à prévoir pour la mise en place du bousin.
Je n'encourage bien évidemment personne au téléchargement. Je suis moi-même respectueux des lois et j'ai appris à baisser mon pantalon lorsqu'on me le demande, afin de me laisser introduire des inepties par palettes. Ce post était plus en démonstration d'une nouvelle connerie qu'autre chose. Simplement à titre informatif.
Bien à vous.
